Personnage

Cérizet

Types représentés

  • Financiers
  • Criminels

Biographie

Né en 1801. Orphelin des Enfants-Trouvés de Paris, placé comme apprenti chez MM. Didot. En 1821, David Séchard le fait venir à Angoulême, il devient prote, compositeur et metteur en pages de l'imprimerie Séchard (Illusions Perdues). Il se laisse acheter par les Cointet et élabore, pour Petit-Claud, un paln qui lui permettra de racheter l'imprimerie Séchard pour 22 000 Francs à la fin de 1822. Obligé d'aller à Paris, il devient le plus hardi des enfants perdus du parti libéral et souvent condamné pour délits poltiques. De 1823 à 1827, il signe des articles dans des journaux libéraux qui lui valent de la prison (Un homme d'Affaires). Il est condamné en polcie correctionnelle vers 1825 pour le compte de Couture (La Maison Nucingen). Gracié vers 1828 et protégé par Georges d'Estournu, il fond une mainson tenant à la fois de l'agence d'affaires, de la banque et de la maison de commission (Splendeurs et Misères des Courtisanes). Il est en relation d'affaires avec du Tillet et d'Estourny dont il est tiers porteur. Il est mis en faillite à la révolution de Juillet. Envoyé dans une sous-préfecture en juillet 1830, il doit démissionner trois mois plus tard et redevient gérant d'un journal d'opposition. Il gagne deux années prison dans une affaire de commandite. (Un homme d'affaires). À sa sortie de prison, vers 1835, il s'associe à Claparon dans un petit entresol de la rue de Chabanais. Il gère vers la même époque un journal ministériel (cette fois-ci) dans lequel écrit Th. de la Peyrade. Il est de plus expéditionnaire au greffe Dutocq (Les Petits Bourgeois). Il arrache, en se grimant, à Maxime de Trailles les 4 000 Francs d'une créance qu'il avait rachetée (Un homme d'affaires). En 1840, il devient prêteur à la petite semaine (sans être néanmoins haï des pauvres). Il a jadis, avec Dutocq, sauver la Peyrade de la faim en lui extorquant des lettres de change avec lesquelles il croit le tenir. En 1840, il se débarrasse de Claparon. Il veut épouser Olympe Cardinal, agée de 13 ans, à l'annonce de la fortune amassée par Poupillier (Les Petits Bourgeois). En 1845, confrère de Vauvinet, il est devenu usurier (Les Comédiens sans le Savoir).

Ouvrages concernés

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