Personnage

Eugène-Louis de Rastignac

Types représentés

  • Politiciens

Biographie

Né en 1799, filst aîné du baron de la baronne de Rastignac. Vient à Paris en 1819 faire son droit, habite la maison Vauquer, y connaît Jacques Collin, dit Vautrin qui lui dictera sa conduite (Splendeurs et Misères des courtisanes), et s\'y lie avec Horace Biancho, le célèbre médecin. Il aime Mme Delphine de Nucingen, au moment où elle est abandonnée par de Marsay, fille d\'un sieur Goriot, ancien marchand vermicellier dont Rastignac paye l\'enterrement (Le père Goriot). Il ne croît à aucune vertu et décide de jouer le monde armé de pied en cap par l\'&Eacaute;goïsme (La Maison Nucingen). Il plaît à Nucingen qui l\'exploite en lui laissant toutes les charges de son ménage. Il est l\'amant officiel de Delphine (Melmoth réconcilé) qui en fera un banquier (Le bal de Sceaux). C\'est un des roués parisiens (Le Cabinet des Antiques). Il est vu partout à Paris : à l\'opéra avec Delphine, chez la marquise de Listomère, chez le ministre d\'Allemagne à Paris, etc. (Illusions Perdues). C\'est un élégant, consulté par Portenduère (Ursule Mirouët) mais qui est capable de gaffes auprès des femmes - il envoie par erreur une lettre destinée à Delphine à Mme de Listromère (Autre étude de femme). C\'est une des erreurs de la princesse de Cadignan (Les Secrets de la princesse de Cadignan). En 1828, il fait le bilan de ses huit à Paris avec Bianchon : il a marié ses soeurs - une à Martial de La Roche-Hugon (La Cousine Bette), placé son frère (Le Curé de village), et il a vingt milles livres de rente (L'interdiction). En 1829, il se lie d\'amitié avec Raphaël de Valentin (La Peau de chagrin). Après avoir failli se marier avec une petite veuve alsacienne, il est promis à la fille unique des Nucingen (Une fille d'Ève), il est alors sous-secrétaire d\'état (Une ténébreuse affaire). C\'est son début en politique : (Le député d'Arcis). Il épouse Augusta de Nucingen en 1838 (Le député d'Arcis). Il est admiré par Callyste du Guénic (Béatrix), cité par Bette comme un homme important (La Cousine Bette). Il finira en 1845 comte, pair de France et ministre de la Justice (La Maison du chat-qui-pelote).

Ouvrages concernés

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