Personnage

Jean-Jacques Bixiou

Types représentés

  • Fonctionnaires
  • Artistes

Biographie

Né en 1797. Fils du colonel Bixiou (La Rabouilleuse). Son nom doit se prononcer «bisiou» (on trouve son portrait dans (La Maison du chat-qui-pelote). Il a été élevé au Lycée impérial avec les deux fils Bridau (La Rabouilleuse). Élève de Gros en 1814-1815, ami de Schinner (La bourse) qui lui présente Joseph Bridau. Vers 1818-1819, remplit une petite place dans un ministère tout en faisant ses célèbres caricatures (La Rabouilleuse). Entre en 1819, commis aux Finances et devient l\'homme le plus spirituel du ministère (Les Employés). Il sera néanmoins mal noté par Rabourdin dans son rapport. Il déplorera ses années au ministère (La Maison Nucingen). Il est invité par Lucien de Rubempré et Coralie à leur pendaison de crémaillère (Illusions Perdues). Il sera aussi témoin du mariage de Philippe Bridau avec la Rabouilleuse (La Rabouilleuse). En 1828, c\'est lui qui reconnaît la Torpille qui accompagne, masquée, Lucien de Rubempré au bal de l\'Opéra (Splendeurs et Misères des courtisanes). Vers 1827, il illustre les oeuvres de Canalis (Modeste Mignon). Il participe en 1830 au banquet-orgie du banquier Taillefer (La Peau de chagrin). Il est habitué des dîners de Florine et Nathan en 1834 (Une fille d'Ève). Il connaît bien l\'histoire des combines de Nucingen (La Maison Nucingen). C\'est un ami de Lousteau en 1836 (La Muse du département) chez qui il vient faire une «charge» pour lui permettre de rompre avec Dinah de la Baudraye. Il assiste en août 1838 au mariage de Mlle Hulot d\'Ervy et du comte Steinbock (La Cousine Bette). Il montre ses talents d\'imitateur et de contrefacteur chez Cardot (Un homme d'affaires). Il est un des familiers de Cursy avant son mariage (Un prince de la Bohème). En 1841, il aide Fabien du Ronceret à constituer son trousseau de mariage (Gaudissart II). Il est invité par Mme Marneffe à déniaiser la cousine Bette (La Cousine Bette). En 1845, il remplace souvent l\'illustre Gaudissart auprès de sa première danseuse, Mlle Héloïse Brisetout (La Maison du chat-qui-pelote).

Ouvrages concernés

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