Personnage

Coralie

Types représentés

  • Courtisanes

Biographie

1804-1822. Comédienne. À quinze ans, vendue soixante mille francs par sa mère à Marsay; entrée au théâtre par désespoir (Illusions Perdues). Maîtresse du négociant Camusot en 1821, en relation avec Philippe Bridau, Florine, Mariette, etc. (La Rabouilleuse). En 1836, Lousteau rappellera à Cardot que, quinze ans auparavant, Florine, Flerentine, Tullia, Mariette et Coralie étaient comme les cinq doigts de la main. (La Muse du département). Sa beauté sublime donne à Joseph Bridau l'idée de la courtisane dans son célèbre tableau, clou du Salon de 1823 (La Rabouilleuse). Un 1822, Cardot ne désapprouve pas la liaison de son gendre Camusot avec elle (Un début dans la vie). La même année, début au Panorama-Dramatique dans une pièce de du Bruel (Illusions Perdues). Richement entretenue par Camusot venu avec son beau-père à la première de L'Alcade dans son embarras; compromet la pièce par son coup de foudre pour Lucien de Rubempré; l'emmène chez elle, rue de Vendôme, après le souper de Florine. L'article de Lucien sur L'Alcade lui procure une proposition d'engagement au Gymnase. Elle est saisie de son mobilier en 1822 et va habiter avec Lucien rue de la Lune. Par suite d'une cabale elle est sifflée et la pièce tombe à plat. Elle a du succès peu aprs dans la pièce de Camille Maupin mais est trop malade pour jour, son rôle est repris par Florine. Elle meurt réconciliée avec l'Église. Pour payer son enterrement, le 27 août 1822, Lucien est obligé de composer des chansons à boire. Sa mort est rappelée à Esther; elle est citée par Mme d'Espard en 1824 comme l'ex-maîtresse de Rubempré; Blondet, la même année, fait allusion à cette liaison ainsi que Carlos Herrera (Splendeurs et misères des courtisanes). Florine rappelle qu'elle a été son amie (Une fille d'Ève).

Ouvrages concernés

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