Dans le Traité des excitants modernes, Balzac passe en revue cinq susbstances, l?alcool, le sucre, le thé, le café et le tabac, dont il se fait tantôt l?avocat, tantôt le procureur, et qu?il a consommées - au moins pour ce qui concerne le café - sans modération et assez longtemps.
Balzac est persuadé, en dehors de toute vérité chimique ou hygiénique, que le tabac, le thé et le café, consommés avec justesse et opportunité, sont capables d?asseoir un contre-pouvoir aussi efficace et plus redoutable encore que le journalisme ou la littérature. Que la plupart de ces théories soient peu fondées importe peu. C?est avant tout de littérature qu?il est ici question, de Balzac, et l?on se régale.