Drame historique, récit d'aventures, tragédie d'amour, les Chouans forment le prologue de la Comédie Humaine. A la veille du 18 Brumaire, c'est encore l'affrontement aux confins de la Bretagne et de la Normandie entre les chasseurs du Roi et les soldats de la République. Sous la conduite du marquis de Montauran, les Chouans pillent, rançonnent et terrorisent les patriotes. Cinq ans après l'insurrection de la Vendée, cette nouvelle guerre des partisans est une affaire d'État. Comment abattre Montaurant et disperser ses hordes de pillards insaisissables ? Le génie ténébreux du meilleur espion de Fouché y suffirait-il s'il navait su placer dans son jeu la sublime figure de Marie de Verneuil ?
La Physiologie, Madame, fut un livre entrepris dans le but de défendre les femmes. Ainsi le sens de mon livre est l'attribution exclusive de toutes les fautes, commises par les femmes, à leurs maris. C'est une grande absolution - puis j'y réclame les droits naturels et imprescriptibles de la femme. Il n'y a pas de mariage heureux possible si une connaissance parfaite des deux époux comme moeurs, caractères, etc., ne précède leur union, et je n'ai reculé devant aucune des conséquences de ce principe. Ceux qui me connaissent savent que j'ai toujours été fidèle, depuis l'âge de raison, à cette idée, et pour moi, la jeune fille qui fait une faute est bien autrement sacrée que celle qui reste ignorante et grosse de malheurs pour l'avenir, par le fait même de son ignorance. Aussi ne veux-je épouser qu'une veuve. Recueil d'aphorismes et d'anecdotes, la Physiologie du Mariage se veut un manuel à l'usage du futur marié pour éviter de se faire minotauriser : connaissance des symptômes, connaissances des armes de l'épouse, connaissances des tours du mari trompé, ...
Un soir qu'il est en compagnie de la vicomtesse de Grandlieu et de sa fille, l'avoué Derville raconte une histoire de jeunesse. Il espère ainsi édifier la jeune Camille de Grandlieu qui nourrit un penchant pour un prétendant désargenté, le comte Ernest de Restaud. Derville évoque le temps où il avait pour voisin un vieil homme dénommé Jean-Esther van Gobseck, usurier hors du commun. Corsaire, capitaliste ou moraliste, ce prêteur sur gages a derrière lui une vie d'aventures pendant laquelle il a acquis sur l'existence une philosophie dominée par l'argent et l'économie d'énergie. C'est grâce à un emprunt usuraire auprès du Papa Gobseck que Derville, alors simple clerc, achète sa charge d'avoué. Un jour il amène chez Gobseck une connaissance, le comte Maxime de Trailles, dandy sans honneur, qui exerce une emprise totale sur son amante, la comtesse de Restaud. Elle ruine pour lui son époux. C'est la mise en gage d'une parure de diamants inestimable qui pousse chez l'usurier Maxime, Anastasie de Restaud et Derville, témoin impuissant de la transaction. Cependant le comte de Restaud, soucieux de recouvrer les bijoux de sa famille, aliène sa fortune à fonds perdu pour racheter la parure, marché qui rend Gobseck bientôt maître des biens et de l'hôtel des Restaud. Plus tard le comte, usé et accablé par le chagrin, se meurt : il sait sa femme infidèle et a tiré d'elle l'aveu qu'il n'est le père de leurs deux plus jeunes enfants. Sur le conseil de Derville, il établit en héritier son fils Ernest, mais pourvoie aussi au sort des deux autres enfants. Convaincue que son mari entend la destituer, Anastasie détruit tout de suite le testament sans le lire, sur le lit de mort de son mari. Derville lui apprend qu'elle vient de ruiner l'avenir de ses deux enfants. Des années plus tard, Gobseck meurt, possesseur de la fortune des Restaud, entouré du butin considérable de ses opérations. Il lègue à une obscure arrière petite-nièce son immense fortune mais restitue au jeune comte Ernest de Restaud sa richesse familiale. Cette fortune permettra sans doute à Ernest d'épouser Camille de Grandlieu.
Ouvrage inaugural de la Comédie Humaine. L'histoire tragique d'Augustine Guillaume, jeune fille issue d'une famille de drapiers, unie par le mariage à un artiste. De la difficulté du mariage entre partis trop dissemblables ...
Saynète dont l'intrigue dure une petite heure et peut être vu comme un conseil donné aux femmes d'être indulgentes pour les erreurs de leur mari (la reconquête éclair d'un mari volage par une femme trompée).
L'histoire d'un amour tragique et impossible entre la fille (Ginevra di Piombo) d'un vieux compatriote de Napoléon et l'unique rescapé (Luigi da Porta) d'une vendetta entre les deux familles.
Emilie de Fontaine ne veut se marier qu'avec un fils de Pair de France. Evidemment, elle tombe amoureuse d'un roturier et lorsqu'elle le découvre le rejette. Bien sûr, l'avenir lui fera regretter amèrement son geste.
Janvier 1793, deux religieuses et un prêtre sont cloîtrés chez des particuliers, lorsqu'un inconnu force leur porte et réclame une messe à la mémoire de Louis XVI. Un an plus tard, après les avoir secrètement protégé, il revient. Qui est-ce ? Pourquoi fait-il cela ?
Les ravages d'une femme trop dévote dans une famille. Le comte de Granville, malheureux chez lui, trouve réconfort et amour chez une jeune grisette.
Pendant la campagne d'Égypte, un soldat français se trouve par hasard enfermé avec une panthère. Une véritable passion amoureuse naît entre les deux êtres : la panthère se fait femme, le soldat se fait animal. Elle se terminera par un malentendu !
Pendant la guerre d'Espagne, le commandant Victor Marchand, au moment d'un soulèvement des habitants, est sauvé par Claira, fille du marquis de Léganès. Le soulèvement est réprimé avec férocité et la famille de Léganès est condamnée à mort. Marchand obtient que celui des fils qui acceptera d'être le bourreau de sa famille sera gracié. Juanito accepte et exécute sa famille au cimetterre. Lorsque c'est le tour de Clara, Marchand lui propose le mariage pour avoir la vie sauve. Elle refuse.
Une tempête s'acharne sur une barque mêlant gens du peuple et aristocrates. Jésus, parmi les voyageurs, les sauve parce qu'ils croient en Lui. Plus tard, le narrateur dans une hallucination rencontre l'Eglise vieille, aigrie et ridée et comprend qu'il doit se consacrer à elle.
Étienne, fils aîné du seigneur d'Hérouville, a le malheur de naître avant terme à la fin du XVIe siècle. Ceci attire sur lui la haine de son père. Pour le protéger, sa mère, aidée du médecin du village, l'élève loin de tout. À 25 ans, Étienne, chétif et malingre, et surtout hypersensible devient malgré tout le seul enfant survivant. Son père, devenu duc, et ayant poussé sa femme à la mort, cherche à le marier. Étienne tombe amoureux de Gabrielle Beauvouloir, son pendant féminin, élevée elle aussi à l'écart des hommes. Cette alliance n'est évidemment pas acceptée par le père qui les tue tous les deux !
Pendant une nuit d'été, à Ferrare, sept courtisanes entourent le jeune don Juan Belvidéro qui maudit l'indiscrète longévité de son père. Une porte s'ouvre : un domestique annonce que le vieux Bartholoméo Belvidéro se meurt. Don Juan se rend à son chevet. Bartholoméo lui révèle qu'il a découvert un élixir de longue vie, lui remet un flacon et lui demande de le frotter tout entier, après sa mort, avec le précieux liquide, afin de le ressuscitéer. Don Juan demeure sceptique; l'idée lui vient, pourtant, d'imbiber un oeil du cadavre. L'oeil, brusquement, s'ouvre et réagit en clignotant aux paroles qui lui sont adressées. Don Juan l'écrase alors avec un linge. Puis, définitivement libre et ivre d'espérance, il se jette avec frénésie à la conquête du monde et de ses plaisirs. Mais voilà don Juan devenu vieux à son tour. Il a soigneusement conservé l'élixir, qui lui permettra, pense-t-il, de vaincre la mort. L'événement fatal arrive. Son fils don Philippe, selon les instruction qu'il a reçues, frotte la tête et un bras du cadavre ; il se sent étreint par le bras ressuscité et, dans son effroi, laisse tomber le flacon, qui se brise. L'abbé du village, après avoir été mandé, crie au miracle. La canonisation est décidée. Don Juan, au moment le plus solennel, interrompt la cérémonie, injurie les fidèles , puis la tête vivante se détache du corps inanimé et s'abat sur le crâne de l'officiant, qu'elle déchire de terribles morsures.
Si tu me possèdes, tu posséderas tout. Mais ta vie m'appartiendra. Dieu l'a voulu ainsi. Désire, et tes désirs seront accomplis. Mais règle tes souhaits sur ta vie. Elle est là. À chaque vouloir je décroîtrai comme tes jours. Me veux-tu ? Prends. Dieu t'exaucera. Soit ! À cette invitation séduisante et provocante, Raphaël répond par l'affirmative. Jeune homme malchanceux en proie au désespoir, il rencontre un mystérieux antiquaire qui lui fournit une peau de chagrin, support de cette formule qui résonne comme une incantation. Attention, la peau réalise tous les désirs, mais la réalisation de chacun d'eux la fait se rétrécir et raccourcit d'autant la vie de son possesseur. Ce jeune homme va être comblé de richesses et d'amour, seulement, il prendra peur de tous ses désirs et sera incapable de supporter le destin qu'il a choisi en acceptant le terrible talisman...
Nicolas Poussin, jeune peintre, assiste à une magistrale leçon de peinture chez maître Porbus par le vieux Frenhofer. Celui-ci travaille depuis dix ans à un portrait hyper-réaliste sans en être complètement satisfait. Poussin et Porbus parviennent à voir le fameux tableau qui se révèle être un infame gribouillis. Frenhofer s'en rendant compte de lui-même en meurt !
En novembre 1793, Mme de Day vit en paix à Carentan. Espionnée par la petite ville, elle attend secrètement, impatiemment, son fils, un chef chouan; mais c'est un réquisitionnaire qui vient loger chez elle ce soir-là. Dans les affres de la peur et de l'inquiétude, elle meurt, au moment même où son fils tombe sous les balles républicaines à quelques deux cents kilomètres de là.
La chaude et savante étude des Proscrits contient plusieurs propositions identiques : le suicide d'un enfant que l'ambition du ciel dégoûte de la vie, le génie devenant funeste à un grand poète, [...] (Balzac, Introduction aux études philosophiques)
Au début du XIIIe siècle, le sergent Tirechair possède une maison d'hôtes. Il s'inquiète pour deux de ses hôtes : un mystérieux vieillard, une noble et belle dame qui se fait passer pour une apprentie, un mystérieux jeune homme. Le récit se transporte ensuite à la Sorbonne où on assiste à une leçon qui ajoute quelques points d'interrogation au lecteur. Le dénouement survient rapide : le vieillard est le poète Dante, en exil, et le jeune homme (Godefroid) est sauvé du suicide pour retrouver la mère qu'il avait perdue.
Sarrasine, sculpteur français, tombe amoureux fou de Zambinella. Il découvre un peu tard qu'il s'agit d'un castrat.
1812, lors des derniers moments du passage de la Bérézina, Philippe de Sucy sauve d'une mort certaine le général de Vandières et sa jeune épouse qui n'est autre que l'amour de jeunesse de Sucy. 1819, Sucy retrouve la comtesse de Vandières folle et il entreprend de lui rendre la raison. 1830, dix ans après la mort de son premier et seul amour, Philippe se brûle la cervelle.
C'est un récit de récit. L'auteur du récit, qui est amoureux du très riche Taillefer, entend, au dessert, et racontée par un anïf Allemand, l'histoire d'un crime dont l'auteur est resté incoonu. Quelques réactions de Taillefer lui font supposer que ce banquier est l'assassin. Quelques perfides questions mettent la chose hors de doute. Et cela fait déjà un sombre drame, et un cas de conscience pour celui qui n'aime pas moins les millions que la fille. Ce drame ne fait qu'entourer l'autre, comme un cadre. Et l'autre drame, celui que raconte le bon Allemand, va bien plus avant dans l'homme. Il s'agit d'un crime d'intention, médité au détail, et cojnduit jusqu'au seuil de l'exécution ; à ce pont-là, mouvement d'horreur, long repentir, soupir de satisfaction, prière, profond sommeil. Au réveil, il se trouve que le crime est par son camarade mais il n'a point laissé de trace; et tout accuse l'innocent, et lui-même n'est pas bien sûr d'être innocent, car il a été tenté, car il n'a été sauvé que par une sorte de convulsion involontaire. Est-ce vertu ? Est-ce innocence ?
La description d'un amour qui naît, qui se fortifie et qui souffre entre Schinner (peintre) et Adélaïde (la voisine du dessous).
Comment un mariage, même souhaité et même socialement brillant, peut conduire une jeune fille au malheur ; comment une jeune mère résiste à une passion adultère, mais sombre dans le chagrin ; comment une jeune femme dans tout l'éclat de sa maturité retrouve le goût de l'amour puis se trouve punie dans le destin tragique de ses propres enfants, voilà la trame du roman. Lorsque Julie de Chastillonest épouse, en 1813, le fringant colonel Victor d'Aiglemont, elle ne se doute pas que ce serait, à peine un an plus tard, pour se plaindre des souffrances du mariage. Tandis que son amour pour son mari s'éteint, elle combat celui qu'elle éprouve pour un jeune Lord anglais. Mais celui-ci va payer de sa vie l'honneur de Julie. La jeune femme ne se départira jamais du souvenir de cette passion brisée, malgré l'équilibre qu'elle trouve entre sa vie de famille et sa longue liaison avec Charles de Vandenesse. Liaison punie elle aussi de façon dramatique puisque c'est à travers ses enfants, la mort du petit Charles, la fuite d'Hélène avec un assassin, la coquetterie égoïste de Moïna, que Julie va expier le peu de bonheur qu'elle a obtenu dans sa vie.
Le drame de François Birotteau, vicaire de l'église de Saint-Gatien à Tours, victime de la haine secrète de l'abbé Troubert et sa logeuse, Mlle Gamart. Le curé de Tours ne comprendra jamais comment le malheur lui est tombé dessus !
La relation des derniers instants d'un amant à sa maîtresse.
À quatorze ans, en 1811, enfant sublime et « vrai voyant », Louis Lambert rencontre Mme de Staël qui, frappée par son intelligence, le fait entrer à ses frais au collège de Vendôme. Soumis à la férule des Oratoriens, brimé dans sa quête spirituelle et sa fièvre de lecture, il y passe, malgré l'amitié du narrateur, trois années douloureuses. Ses expériences de pressentiments et de seconde vue le poussent à rédiger un Traité de la volonté. Fin 1819, dans une lettre à son oncle, il confesse les réflexions critiques que lui ont inspirées trois ans de séjour à Paris. Revenu à Blois, il s'éprend de Pauline Salomon de Villenoix à laquelle il adresse des lettres passionnées qui consacrent leur mutuel amour. Lorsqu'en 1823 le narrateur le retrouve, tombé en catalepsie à la veille de son mariage, il est jugé fou par tous, sauf par Pauline qui consigne les idées qui lui échappent. Louis meurt le 25 septembre 1825.
L'histoire d'un jeune homme qui manifeste sa joie d'avoir été rappelé aux règles de la probité par une femme qui ne voudrait pas d'un époux à l'honneur entaché.
À Tours, à l'époque de Louis XI, dans une scène d'église, se noue une intrigue entre le jeune et beau Georges d'Estouteville et Marie de Sassenage, fille de Louis XI, mal mariée au compte de Saint-Vallier, vieux barbon jaloux qui la maltraite. Cet amour conduit le jeune homme dans l'antre de maître Cornélisu, vieil avare mystérieux, dont la maison a déjà été le théâtre de bien des drames. Et voici le jeune premier accsué d'un vol qu'il n'a pas commis. Mystère policier que Louis XI résusit à percer, en un dénouement dramatique à souhait.
Les derniers jours d'une femme abandonnée dans une maison de Touraine.
En 1829, le commandant Genestas, arrive dans un village des environs de Grenoble pour y rencontrer un médecin dont on lui a vanté les talents, le docteur Benssasis. Celui-ci raconte à son visiteur comment il à fait accéder au bien-être un bourg qu'il a trouvé dix ans plus tôt dans la plus profonde misère. Le lendemain, il entraîne le commandant dans sa tournée de visites, lui fait connaître le pays et ses habitants, dont il est le bienfaiteur; le soir, après avoir dîner et assisté à une veillée, les deux nouveaux amis se font le récit de leur vie. Le commandant repart le lendemain et revient avec son fils malade qu'il confie au médecin. Huit mois plus tard, Benassis meurt.
La théorie de la démarche, c'est la théorie du mouvement. C'est la version laïque, mondaine, journalistique et humoristique de «Louis Lambert». Balzac descend, après la théorie du mouvement, au décryptage à partir de la démarche de la condition et du caractère.
L'histoire de la fille d'un richissime et avare négociant de Saumur, innocente et simplette qui tombe amoureuse de son cousin et s'y dévoue corps et âme jusqu'à la mort. Comme le dit Balzac, Eugénie Grandet [est] le type [même] des dévouements jetés à travers les orages du monde et qui s'y engloutissent comme une noble statue enlevée à la Grèce et qui, pendant le transport, tombe à la mer où elle demeurera toujours ignorée.
Nous sommes en 1819. Auguste de Maulincour, jeune officier de cavalerie, se promenant dans un quartier mal famé de Paris, aperçoit au loin une jeune femme mariée dont il est amoureux et dont il espère faire la conquête. Elle rentre aussitôt dans une maison ignoble où elle reçoit l'« obséquieux salut d'une vieille portière ». Quel est le secret de Clémence Desmarets ? car il s'agit d'elle. La retrouvant le même soir chez Mme de Nucingen, Auguste révèle ce qu'il a vu, provoquant ainsi un démenti formel. L'officier espionne la maison suspecte, rencontre Ferragus qui laisse tomber une lettre où il est question de reproches à son adresse formulés par une jeune femme, Ida Gruget. Auguste monte chez Ferragus, et découvre une partie du secret : Clémence, épouse du riche agent de change, Jules Desmarets, est bel et bien chez cet être aux airs dangereux. Surviennent plusieurs accidents qui auraient pu coûter la vie à Auguste ainsi qu'une provocation en duel par le marquis de Ronquerolles, soupçonné d'agir sous les ordres de Ferragus. Lors d'un bal, ce dernier saisit Auguste par le bras et lui annonce qu'il doit mourir. Devant ces menaces le jeune homme révèle au mari les détails de l'histoire. Désormais le récit se fixe sur Jules Desmarets, sur l'ère du soupçon introduit dans un ménage jusqu'alors parfait. Jules surprend de petits mensonges, et conçoit pour la première fois des soupçons qui le font terriblement souffrir. Le reste de l'histoire retrace les diverses péripéties qui conduiront Jules à détruire sa femme adorée, car elle ne peut supporter l'idée d'une ombre de méfiance. La vérité se fera jour après sa mort seulement, mort qui se double de celle d'Auguste, d'Ida, de l'isolement de Jules et du déclin physique et moral de Ferragus.
Comment le commis voyageur, Félix Gaudissart, se fait rouler par des tourangeaux du côté de Vouvray (Vernier et le fou Margaritis).
L'héroïne de Ne touchez pas la hache (La Duchesse de Langeais) est présentée comme une coquette parisienne qui, trop tard, découvre le véritable amour auquel elle s'apprête à tout sacrifier. Depuis cinq ans le général Montriveau recherche dans tous les couvents d'Europe et d'Amérique une femme dont il avait perdu toute trace. Il découvre que soeur Thérèse est celle qu'il recherche et obtient de la voir dans son couvent, en présence de la mère supérieure. Elle refuse de le suivre, mais laisse paraître son amour. Long retour en arrière : le narrateur se livre à de longues considérations sur la société sous la Restauration où les valeurs dominantes sont celles de l'hypocrisie, de l'importance des apparences et de l'argent. C'est cette société qui a formé Antoinette de Navarreins, épouse du duc de Langeais avec lequel elle fait ménage à part. Montriveau s'éprend d'elle dès leur première rencontre, et lui voue un culte pur et absolu, culte encouragé par la duchesse, toute à ses calculs mondains. Montriveau essaie en vain d'obtenir des preuves d'amour irréfutables. Antoinette lui oppose, hypocritement, des arguments religieux. Son ami Ronquerolles le persuade d'user de la manière forte. Lors d'un bal, Montriveau raconte, tout en regardant le cou d'Antoinette, le souvenir qui l'avait le plus marqué, à Westminster. « Ne touchez pas à la hache » aurait dit le gardien montrant la hache qui avait servi à trancher la tête à Charles Ier. Un peu plus tard elle est enlevée et conduite, pieds et poings liés, chez Montriveau. Ses amis préparent l'instrument dont il va se servir pour punir : une croix de Lorraine rougie au feu qu'il a l'intention d'appliquer au front de la coquette. In extremis il renonce et fait reconduire Antoinette au bal. Désormais la duchesse est follement éprise, mais la situation est renversée. Montriveau la fuit. Au bout de plusieurs semaines d'efforts infructueux, la duchesse expédie son cousin, le vidame de Pamiers, pour fixer un rendez-vous qu'un malentendu fera échouer. Montriveau apprendra la vérité trop tard. Elle s'est enfuie. Le dernier chapitre raconte la tentative de Montriveau, aidé par les Treize, pour enlever la duchesse devenue la soeur Thérèse, mais Dieu en a décidé autrement.
La deuxième aventure de la marquise de Beauséant (abandonnée par Ajuda-Pinto dans le Père Goriot) et sa fin non moins tragique.
Balthazar Claës, habitant Douai, en terre Flamande, est richissime et passionné de chimie. Après une rencontre avec un soldat polonais, il se lance à corps perdu à la recherche de l'Absolu, principe de base à la base de toute la création. Il ruinera six fortunes (la sienne, celle de sa femme et celles de ses enfants). La dynastie Claës sera sauvée par sa fille Marguerite.
Lors de la prise de Tarragone en 1811, le capitaine Montefiore séduit Juana Mancini, une pure jeune fille héritière d'une longue lignée de courtisane que sa mère voulait éloigner de sa destinée. Montefiore, lâche et déjà marié, est contraint à la fuite alors que Juana est contrainte pour sauver sa réputation d'épouser le quartier-maître Diard. Elle ira vivre à Paris avec lui et lui donnera deux enfants. Après avoir quitté l'armée et échoué dans ses ambitions, Diard devient joueur et au bord de la ruine se retrouve à Bordeaux en 1826. Il y retrouve Montefiore qu'il assassine. Juana pour sauver l'avenir de ses enfants tue à son tour Diard est sauvé par un capitaine de gendarmerie compréhensif.
Louis et sa compagne, Pauline, découvrent au Croisic, l'histoire tragique Cambremer, pêcheur breton, père d'un fils unique que sa femme et lui ont trop gâté. Ce fils dépravé, se ruine, vole ses parents et injurie sa mère. Ne pouvant supporter le déshonneur de l'existence de ce fils, Cambremer le tue un soir. Depuis, il fait pénitence loin des hommes sur un rocher entre Batz et Le Croisic.
Les effets d'une lettre d'Eugène de Rastignac écrite pour Mme de Nucingen mais adressée par erreur à la marquise de Listomère.
Henri de Marsay tombe amoureux d'une jeune fille rencontrée lors d'une promenade. Celle-ci est jalousement protégée. Après avoir tout fait pour la voir et la posséder, de Marsay la conduira à la mort.
Lassé de la vie parisienne et des cours d'Europe, le comte Paul de Manerville retourne dans sa province natale, à Bordeaux, avec l'intention de se marier et de mener une vie de gentilhomme. Il ne tarde pas à tomber amoureux de la jeune fille la plus à la mode de la ville, Natalie Evangelista, dont le père était très riche. Il demande bientôt sa main. Au moment de préparer le contrat de mariage, le vieux notaire de famille comprend que, depuis le décès de son mari, Mme Evangelista a dépensé l'héritage de sa fille et qu'elle essaie, avec l'aide de son notaire, de flouer Paul. Il prend des dispositions pour protéger la fortune des Manerville, en particulier par le biais d'un majorat, patrimoine inaliénable destiné à l'aîné mâle et qui doit être transmis de génération en génération. Par dépit d'avoir été démasquée et par vengeance, Mme Evangelista va tenter, avec la complicité de Natalie, de dépouiller Paul de sa fortune au profit de sa fille.
Le père Goriot, très riche, se dépouille entièrement pour ses deux filles. Il mourra misérablement et seul. C'est aussi le roman où Rastignac fait son chemin dans la vie grâce à ses conquêtes féminines : un gigolo !
Castanier, caissier de Nucingen, entretient une lorette, Aquilina, qui l'a presque ruiné. Au moment de détourner une importante somme, un mystérieux Anglais, Melmoth, veux l'en dissuader. Cet homme semble tout savoir sur Castanier. Melmoth poursuit Castanier jusqu'à lui proposer son obscur secret : il lui achète son âme. Castanier vite écoeuré de son omnipotence cherche lui aussi un remplaçant. Ce mystérieux pouvoir transitera d'âme en âme en passant par Claparon jusqu'à finir chez un pauvre clerc de notaire qui mourra avec son secret.
Dans un village de Norvège, perdu au milieu des glaces et des neiges, Minna, la fille du pasteur, éprouve une étrange attirance pour Séraphîtüs. De son côté, Wilfrid, un étranger retenu pendant l'hiver à Jarvis, tombe sous le charme de Séraphîta. En réalité Séraphîtüs et Séraphîta ne forment qu'un seul être, synthèse de l'être terrestre et de l'être immortel, qui doit convaincre les hommes d'abandonner leurs désirs et leurs aspirations terrestres afin d'atteindre le monde céleste.
Facino Cane, vieux vénitien, a été très riche. Il est maintenant aveugle et joue de la clarinette dans les bals parisiens. Cette nouvelle raconte son histoire.
En 1828, l'une des femmes les plus en vue de Paris, la marquise d'Espard, dépose auprès du tribunal une demande visant à faire interdire son mari. Elle accuse le marquis, dont elle vit séparée depuis plus de dix ans, de l'empêcher de voir ses deux enfants qu'il a emmenés avec lui, de dilapider tous ses biens, au profit des Jeanrenaud mère et fils, des inconnus. Le marquis est-il fou ou possédé, comme l'affirme son avoué ? Le juge Jean-Jules Popinot est chargé de se prononcer sur la recevabilité de la requête. Une première visite à la marquise le persuade de la nature froide, égoïste et calculatrice de la requérante. Une deuxième entrevue, avec la dame Jeanrenaud, écarte à peu près sûrement l'hypothèse de l'envoûtement et de la séduction : la femme est vieille, grotesque, monstrueuse. Le troisième interrogatoire avec le marquis permet enfin à Popinot d'établir avec assurance que celui-ci est sain d'esprit. Seulement, les mobiles secrets qui ont guidé sa conduite appartiennent à un âge révolu, où prévalait le sentiment de l'honneur. Ayant appris par hasard l'origine trouble de la fortune de sa famille, le marquis a voulu laver le nom de d'Espard en réparant les torts causés par son bisaïeul. Au moment de la révocation de l'édit de Nantes, le protestant Jeanrenaud avait en effet été arrêté et pendu et ses terres confisquées au profit des d'Espard. Le premier marquis du nom, bien en cour, n'avait pas été étranger au drame. Éclairé sur la soi-disant folie du marquis, Popinot peut donc faire son rapport. Mais la rusée marquise s'arrange pour le dessaisir du dossier. Quant à l'issue du procès, il faudra attendre de lire Splendeurs et misères des courtisanes pour la connaître.
Félix de Vandenesse, après une enfance amère et solitaire, s'éprend éperdument de Mme de Mortsauf, mère de deux enfants. Il parvient à la troubler mais elle ne cède pas. Entre rapprochement (par la maladie de Mortsauf) et éloignement (Félix est rappelé au service du Roi), le cheminement de cet amour que Félix a longtemps cru à sens unique.
Paolo Gambara, compositeur tourmenté, comme Frenhofer, à la recherche de l'absolu est complètement aveuglé par sa vision mystique de la musique. Par contre, lorsqu'il est ivre, il est réellement un divin compositeur. Malheureusement, il croît dévoyer son talent et refuse tout à coup de boire à l'avenir. Cette décision provoquera sa fin.
Le récit s'ouvre, en décembre 1819, au faîte de la gloire du personnage éponyme, parfumeur et adjoint au maire du deuxième arrondissement de Paris ; il se clôt sur son décès. Il ne faut pourtant pas faire fi des tribulations de ce Christ de boutique, martyrisé sur la croix. Cette décoration inspire au futur Chevalier de la Légion d'honneur les dépenses somptuaires d'un bal et lui donne un vertige d'ambition qui l'amène à risquer toute sa fortune. Ruiné par Sarah Gobseck, le notaire Roguin flaire en Birotteau une dupe potentielle. Le notaire déchu entraîne son « ami » dans sa débâcle : il s'entremet auprès de lui dans une affaire de spéculation immobilière, s'empare de toutes les économies du parfumeur qui ne lui avait pas demandé de reçu, et fuit à l'étranger. Du Tillet, ancien employé de César congédié pour vol, et maintenant admis dans les hautes sphères de la Banque, est l'instigateur caché de cette escroquerie. Mû par un désir de vengeance, il achève de perdre Birotteau en sapant son crédit auprès des banques avec l'aide desquelles le parfumeur aurait pu se tirer de ce mauvais pas. Cependant César, soutenu par le dévouement de son oncle Pillerault, de sa femme, de sa fille, de son commis Popinot qui, aidé du génial vendeur qu'est Gaudissart, commercialise son huile céphalique, aidé enfin par les six mille francs qu'offre Louis XVIII à ce vieux et fidèle royaliste, rembourse tous ses créanciers, est réhabilité en 1823 et reprend sa Légion d'honneur. Mais terrassé par tant d'émotion, il meurt au jour de son triomphe. Cependant la probité de Birotteau est également l'agent de sa mort anticipée : il s'est tué à rembourser tous ses créanciers alors que ce n'est pas l'usage.
Pourquoi le célèbre chirurgien Desplein, athée fameux, fait-il célèbrer une messe quatre fois par an en l'église Saint-Sulpice ?
En 1816, à Alençon, une vieille fille de bonne famille bourgeoise, Rose Cormon, espère que le retour de la paix et des Bourbons lui amènera enfin un mari. Elle a jusque-là refusé plusieurs partis dont le jeune Athanase de Granson, qui se suicide de désespoir. Mais, l'âge venant (elle a 40 ans en 1816), l'embonpoint aussi, l'urgence transforme le désir en une véritable monomanie.
En 1836, de l'autre côté de la cloison d'un célèbre restaurant parisien, un homme surprend la conversation de quatre journalistes échauffés par un bon repas, Finot, Blondet, Couture et Bixiou. Ceux-ci commentent l'étonnante réussite de Rastignac, qui a dû son succès à la Maison Nucingen, la fameuse banque parisienne. Pour avoir compris très tôt « que l'argent n'est une puissance que quand il est en quantités disproportionnées », Nucingen a choisi de stimuler des liquidations : il suspend ses paiements et propose à ses débiteurs des valeurs mortes, titres dont le prix répond au montant des créanciers quand leur valeur en Bourse est très inférieure ; le marché conclu, il reprend ses paiements. Au fil des années, Nucingen perfectionne encore la technique : il fait croire par des hommes crédibles, comme Rastignac donc, à l'imminence de sa liquidation pour décider les créanciers à échanger d'eux-mêmes leurs capitaux en valeurs mortes ; il se retrouve alors détenteur des investissements qu'on lui a abandonnés. Il parachève ensuite l'opération en rachetant à bon compte les actions artificiellement surestimées au moment où elles devaient sembler un investissement fiable. « Les lois sont des toiles d'araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites », conclut Blondet.
Cette oeuvre peu connue raconte les luttes pour la place de chef de division dans les bureaux d'un ministère. Cette lutte, qui bien sûr, ne reste pas sur le terrain des compétences finira par la chute de M. Rabourdin, homme de bien.
L'histoire de l'amour desctructeur de Calyste du Guénic pour Béatrix de Rochefide. Béatrix, froide et calculatrice, tente de s'emparer de Calyste par deux fois : en le soustrayant à l'amour de Camille Maupin (Félicité des Touches) qui finira dans un couvent puis à Sabine de Granlieu (épouse de Calyste). Par deux fois, près d'y arriver, elle échouera. Comme le faire dire Balzac à Maxime de Trailles, Béatrix de Rochefide c'est le modèle de ces natures vaniteuses, sans énergie, coquettes par gloriole, [...], la femme sans coeur et sans tête, étourdie dans le mal. Mme de Rochefide n'aime que Mme de Rochefide.
Le Cabinet des Antiques désigne le milieu de cette vieille noblesse de province, ruinée par la Révolution et oubliée par les Bourbons restaurés. Le marquis d'Esgrignon, sa soeur et ses amis incarnent ce groupe social. Hélas ! le fils du marquis, parti pour Paris, y mène joyeuse vie, s'y ruine, commet un faux, risque le bagne. Le Cabinet des Antiques forme une suite de la Vieille Fille même si certains noms ont été modifiés.
À Venise, Emilio Cane Memmi est le chevalier-servant (le mot italien pour amant) de la sublime Duchesse Massimilla Cataneo née Doni. Cet amour reste chaste malgré l'envie irrépréssible des deux amants. Survient la Tinti, fameuse diva, en représentation à la Fenice. Elle offrira à Emilio ce que la duchesse ne lui donnait pas. Comment vivre dans cette imposture ? Comment concilier les deux faces de l'amour ? Il faudra l'intelligence et la médiation d'un médecin Français pour débrouiller le cas.
Pierre Grassou, peintre médiocre, réussit à plaire la bourgeoisie ignare parisienne. Il atteindra assez rapidement une bonne aisance financière et fera un bon mariage.
Publié d'abord dans La Mode en octobre et novembre 1833, Le Traité de la vie élégante fait partie de ces ?uvres dites mineures que Balzac a entreprises avant de se lancer dans l'écriture de La Comédie humaine. Il s'agit-là d'une série de petits traités, d'un guide mi-railleur, mi-sceptique à l'usage des dandys ou de ceux qui se désirent s'initier à ce rude métier. Avec une rigueur toute philosophique, Balzac multiplie les définitions, les distinctions subtiles, les aphorismes et maximes pour établir une véritable esthétique de la vie mondaine par ce tableau de la vie parisienne.
Dans le Traité des excitants modernes, Balzac passe en revue cinq susbstances, l?alcool, le sucre, le thé, le café et le tabac, dont il se fait tantôt l?avocat, tantôt le procureur, et qu?il a consommées - au moins pour ce qui concerne le café - sans modération et assez longtemps.
Les Scènes de la vie privée [sont] destinées à représenter cette phase de la vie humaine qui comprend les émotions de l'Enfance, celles de la Jeunesse, leurs premières fautes, les débuts dans le monde social. (Balzac, 1839) Ici, on assiste à la naïveté de Mme Félix de Vandenesse (Angélique de Granville) face à l'amour de Raoul Nathan. On retrouve ici la rouerie de certains personnages (Nucingen et du Tillet) qui réapparaîtront dans Illusions Perdues. On fait aussi plus ample connaissance avec Florine.
La duchesse de Maufrigneuse, princesse de Cadignan a maintenant trente-six ans, elle est ruinée mais se prend de passion pour Daniel d'Arthez qu'elle séduit.
Le destin tragique de Pierrette Lorrain, jeune orpheline, confiée à ses cousins de Provins (les Rogron - deux célibataires imbéciles) par ses grands-parents ruinés. Elle sera la victime innocente des manipulations de sinistres personnages voulant récupérer la fortune des Rogron.
Les plaisanteries d'un jeune homme insouciant faisant la loi d'un ménage, d'une famille, ses moindres caprices y commandant, y décommandant les résolutions les plus graves.
Nature passionnée dès sa plus tendre jeunesse, Véronique Graslin expie dans le village limousin de Montégnac son passé de femme adultère et coupable : elle a laissé condamner à mort son amant, le jeune Tascheron, sans révéler à la Justice sa participation au crime qu'il avait commis. Sous la direction de l'abbé Bonnet, elle dédide de racheter sa faute par une prière active, en faisant entreprendre, notamment, des travaux d'irrigation pour féconder les terrains arides de la commune.
Sous le règne de Napoléon, Malin, comte de Gondreville est enlevé dans son château. Tout accuse MM. de Simeuse et d'Hauteserre, émigrés spoliés lors de la Révolution. Comment de jeunes nobles ont-ils pu en arriver là ? S'agit-il bien d'eux ? Pourquoi tout se retourne contre eux au moment même où ils pensaient échapper à la condamnation ?
Zéphirin Marcas a la stature d'un homme d'État. Mais, il est pauvre et vient de la province. Pour trouver des appuis il offre ses services à des hommes médiocres qui l'exploitent sans vergogne jusqu'à la mort.
L'histoire d'une jalousie extrème d'une jeune fille de Besançon (Rosalie de Watteville) envers Albert Savaron de Savarus. Elle ira jusqu'au bout pour obtenir gain de cause.
Une conversation de salon est le prétexte pour quatre courts récits : la première liaison de De Marsay, une dissertation de Blondet sur la femme comme il faut, le châtiment de la volage Rosina, brûlée vive avec son amant pendant la campagne de Russie et l'histoire de Mme de Merret et de son amant espagnol, emmuré à la Grande Bretèche.
La fidélité inébranlable d'un comte polonais (Paç) envers son ami le comte Laginski face au coup de foudre éprouvé pour sa femme. Il ira jusqu'à s'inventer une fausse maîtresse qui lui interdira à jamais la conquête du coeur de la comtesse Laginska.
Les deux frères Bridau, Philippe et Joseph sont issus de l'heureux mariage d'Agathe Rouget, fille mal-aimée d'un médecin d'Issoudun, enrichi et débauché, avec un intègre chef de bureau, idolâtre de l'Empereur. En 1809, à la mort de leur père, tué à la tâche, début du mélodrame. Ils sont élevés dans un appartement modeste qui « sent la province et la fidélité », entre deux veuves : leur mère qui chérit l'aîné, futur « sabreur », vulgaire et égoïste, tout en méconnaissant le génie de peintre et l'amour filial du second ; et sa tante, Mme Descoings, ex-belle épicière, qui aime les « bons petits plats » et « met à la loterie ». Après 1815, tandis que Philippe, chef d'escadron et officier de la Légion d'honneur, refuse de se rallier aux Bourbons, devient un bonapartiste de café, pompe dans la caisse du journal libéral dont il est caissier, joue, vole son frère, vole sa mère, vole Mme Descoings le jour où elle aurait gagné trois millions, Joseph, seul, pauvre et bon fils, mène une lutte sans merci pour imposer une peinture trop novatrice pour être reconnue. Mme Descoings meurt. Philippe vole des tableaux déposés chez son frère, la mère renie enfin le « fléau de la famille ». Au sortir de l'hôpital des Vénériens, miséreux, il se fait prendre (dupe ou mouchard, on ne sait) dans une conspiration d'officiers. Agathe rentre alors en contact avec sa marraine d'Issoudun, Mme Hochon. Elle apprend ainsi que son frère, Jean-Jacques, parfait abruti qui, à ce qu'on dit, a succédé à son père dans le lit et à la table de la servante de la maison, Flore Frazier (la Rabouilleuse), s'apprêterait à la déshériter au profit de cette maîtresse et de l'amant de coeur de celle-ci, lui aussi ex-soldat de l'Empereur et champion local de l'Opposition, Max(ence) Gilet. Agathe et Joseph partent en Berry, échappent de justesse au piège tendu par Gilet et sa bande des « Chevaliers de la Désoeuvrance » et rentrent à Paris sans avoir rien réglé, tandis que débarque à Issoudun Philippe qui, finalement condamné à cinq ans de résidence surveillée, entend « rattraper la succession » à son exclusif profit. Il effraye Flore qui a la maladresse de vouloir se faire donner par Jean-Jacques une rente pour pouvoir épouser Max à Paris. Mais la procuration nécessaire ne sera jamais signée. Philippe tue Max en duel. Il épouse Flore, veuve de son oncle qu'il a fait achever (par un pâté de foie gras ou une certaine Mlle Lolotte, 17 ans, on ne sait). Il met la main sur le million de la succession, se rallie et devient comte de Brambourg, refuse un quelconque soutien à son frère, ce qui tue une Agathe enfin désillusionnée, élimine Flore, contaminée par une « maladie à faire trembler les médecins », perd beaucoup d'argent en croyant à la solidité du régime en février 1830. En 1839, en Algérie, il meurt au combat, la tête coupée par des yatagans. Joseph, devenu comte et héritier des tableaux familiaux, reçoit « avec modestie les faveurs de la destinée ».
Deux amies quittent le couvent, faute de vocation, et se marient, l'une à Paris (Louise) et l'autre en province (Renée). L'une, romantique et exaltée, mourra jeune après deux mariages dominés par la passion; l'autre, sage et ambitieuse, contracte un mariage de convenance qui, grâce à sa diplomatie et à son énergie, sera finalement heureux.
Sur Catherine de Médicis occupe une place à part dans la Comédie Humaine. Il s'agit d'une tentative de Balzac de transformer un véritable personnage historique en héroïne de roman. Ainsi, Balzac à travers quatre textes introduit Catherine de Médicis dans son univers. L'Introduction reste à part et paraît avant tout didactique : il s'agit principalement de l'histoire de la Maison des Médicis mais aussi d'un savant contrepoint entre passé et présent (du temps de Balzac évidemment). Le Martyr calviniste raconte les événements d'Amboise (première attaque frontale contre la Réforme prédisant le massacre de la St Barthélémy à suivre) et les derniers instants de François II. Dans La Confidence des Ruggieri dont l'argument se situe juste après la St Barthélémy, histoire et fiction s'accordent plus malaisément. L'histoire n'y semble que le reflet d'un passé propice aux mystères de l'alchimie mais on y trouve aussi un attachement à préciser les rapports entre Charles IX et sa mère. Les Deux Rêves qui conclue ce roman aurait pu s'intituler Dialogue de Catherine de Médicis et de Robespierre. Il s'agit principaelement d'une critique de la Réforme et de la théorie d'un pouvoir fort qui trouve son écho dans le comportement ultérieur de Robespierre.
Ursule Mirouët est une histoire de revenants et de revenus ! Le bon docteur Minoret revient d'entre les morts (une justification par le magnétisme animal est proposée par Balzac) pour rétablir dans son bon droit sa filleule Ursule spoliée par ses innomables héritiers.
Le roman semble d'abord avoir un double héros, Lucien Chardon et David Séchard, jeunes gens de talent et sans fortune : l'un est fils de pharmacien et veut devenir un grand poète, l'autre est fils d'imprimeur et veut inventer un nouveau mode de fabrication du papier. Leur caractère, leur physique, leurs désirs les opposent. La beauté et le charme de Lucien l'introduisent dans le milieu aristocratique d'Angoulême où Mme de Bargeton se fait sa protectrice et sa muse. David est épris de la soeur de Lucien, Eve, avec qui il partage amour et dévouement pour son frère. Leurs destinées divergent alors. L'avenir de David est auprès d'Eve et dans l'imprimerie de son père où il peut mener ses recherches sur le papier. Celui de Lucien ne peut s'accomplir qu'à Paris, lieu de consécration des talents littéraires. Il s'y rend, fuyant avec Mme de Bargeton les rumeurs et les petitesses de la province. Mais Paris est aussi le lieu de la perte des illusions sur l'être aimé et l'amour des deux amants d'Angoulême ne résiste pas aux éblouissements d'une soirée d'opéra. Lucien, privé de sa protectrice, se résout à vivre frugalement et se remet au travail sur ses manuscrits. Il fait la connaissance d'un jeune écrivain, d'Arthez, et d'un journaliste, Lousteau. Incité par l'un à suivre la voie difficile du travail solitaire, il choisit de suivre celle dont on lui a pourtant montré les dangers, la recherche du succès immédiat par le journalisme. Amant adulé de l'actrice Coralie, il mène ainsi quelque temps une existence brillante, mais s'attire des inimitiés ; victime de ses contradictions et de la vengeance de Mme de Bargeton, il se retrouve seul à la mort de Coralie et repart pour Angoulême. Pendant que David consacre tout son temps à ses recherches sur le papier, Eve tente de le remplacer à l'imprimerie ; mais elle se trouve en butte aux manoeuvres des frères Cointet qui veulent ruiner une entreprise concurrente et s'emparer de l'éventuelle découverte de l'inventeur. L'arrivée de Lucien, auteur de faux billets qui font peser sur David la menace d'une arrestation, ses repentirs successifs, ses tentatives désastreuses pour réparer ses fautes, ne font qu'accélérer la victoire des imprimeurs. Lucien quitte Angoulême avec l'intention de se tuer, mais il rencontre sur la route un prêtre espagnol. Cette rencontre tient à la fois du ravissement (rapt et séduction), de la dépossession de soi et de la renaissance : au prix d'un étrange pacte, Lucien peut repartir à la conquête de Paris. Illusions perdues s'ouvre sur Splendeurs et misères des courtisanes.
Dinah de La Baudraye, reine de beauté et reine d'esprit du Sancerrois, après 9 ans de résistance en Province, succombe aux charmes d'Étienne Lousteau, journaliste parisien, venu flatter son ego en province. Enceinte, elle rejoint son amant qui l'avait oubliée à Paris et se l'attache pendant quelques années. Se rendant enfin compte qu'il ne l'a jamais aimée, elle retourne chez son mari.
Un portrait des commis (vendeurs) dans les magasins parisiens.
Laissé pour mort, en février 1807, sur le terrain de la bataille d'Eylau, le colonel Chabert, compagnon d'armes de Napoléon, ne rentre à Paris, après de longues pérégrinations, qu'en 1819, sous la Restauration. Son hôtel est démoli, sa fortune est confisquée, sa femme est remariée au comte Ferraud, homme bien en vue du nouveau pouvoir. Chabert fera appel à la loi pour tenter de retrouver son nom, son rang, ses biens, sa fortune et sa femme. Mais le monde a bougé, la société a changé, la vie a suivi son cours. Hyacinthe Chabert se laisse piéger par la comtesse, malgré l'aide de Derville, mais refuse une « transaction » où il perdrait son honneur. Il préfère abandonner la place et n'être plus que le n° 164, dans l'anonymat d'un hospice.
Peinture d'une famille de province où se trouve, au milieu des vulgarités, une jeune fille exaltée, romanesque : Modeste Mignon. Par une correspondance, elle tombe amoureuse d'un grand poète parisien. C'est sans compter sur la fatuité de ce poète qui avait laissé le soin de répondre à la première lettre de Modeste par un ami ... On retrouvera alors trois (et oui !) prétendants autour de Modeste. Heureusement, l'amour sincère de l'ami vaincra.
Lors d'un voyage en voiture publique, un jeune homme, Oscar Husson, pour ne pas être en reste de ses compagnons de voyage, prétend qu'il se destine à la diplomatie, renie sa mère, Mme Clapart, et se répand sur un de ses compagnons de voyage dont il ignore l'identité. Il est bien sûr confondu et le brillant avenir que lui préparait sa mère est fortement compromis. Le récit de l'histoire de Mme Clapart et de son fils continue car malgré cette leçon, Oscar retombe dans les mêmes travers mais réussit à assimiler la leçon à la fin de sa vie.
L'histoire d'une femme adultère protégée à son insu par son mari encore ému.
Le titre même défie le résumé : il s'agit d'une série de sketches burlesques centrés autour des deux figures types d'un jeune ménage bourgeois, Adolphe et Caroline, assistés de deux faire-valoir : deux coquettes plus parisiennes que nature, Mme de Fischtaminel et Mme Foullepointe, aux noms évocateurs. Les fragments donnés comme un ensemble conservent les marques de leur passage par des journaux et des recueils en vogue. Ils forment pourtant une série assez étincelante (faites pour le dessin), qui nous fait suivre la vie de nos deux héros depuis leur rencontre et leur contrat de mariage jusqu'à la formation... d'un ménage à quatre, en passant par les infidélités de l'époux et la mésentente du couple. Contrepoint railleur à bien des situations de La Comédie humaine, on y retrouve avec étonnement la plume alerte et frondeuse du publiciste de 1830 et on y assiste avec perplexité au retour, quasi parodique, de la Physiologie du mariage.
Comment Cérizet réussit à se faire rembourser une dette de Maxime de Trailles.
L'histoire de la vengeance de la cousine Bette contre la famille du Baron Hulot après le mariage d'Hortense avec le protégé de la cousine. Des ravages que font les maîtresses dans les familles parisiennes.
Les derniers mois du Cousin Pons et les luttes pour sa succession entre sa logeuse (Mme Cibot) et sa chère cousine (Mme Camusot de Marville) au nez à la barbe de Schmuke son ami allemand.
Simon Giguet veut épouser Cécile Beauvisage. Le seul moyen d'être agréer par la belle-famille est de devenir le député d'Arcis. Simon fera tout pour y parvenir d'autant plus que le candidat naturel du gouvernement vient de mourrir. Maxime de Trailles veut lui se ranger et pour cela il doit faire perdre les élections à Simon Giguet. Il arrive à Arcis et commence à tirer les ficelles.
Histoire d'une courtisane : Esther Gobseck. Trois romans dans ce roman : Esther et Lucien (de Rubempré), Esther et Nucingen, Lucien et Vautrin (alias Carlos Herrera, Jacques Collin, Trompe-la-mort). Le lien entre ces trois destins est Vautrin qui offre la rédemption à Esther pour la donner à Lucien, qui déprave Esther pour dépouiller Nucingen et qui fait tout pour sauver Lucien de la prison.
Godefroid jeune dandy parisien désespéré et ruiné décide de se reprendre en main. Il découvre une société secrète (les Frères de Consolation) richissime qui a décidé de faire oeuvre de charité dans Paris. Après avoir compris l'histoire de ses membres, il décide de faire partie de cette société et remplit rapidement une première mission édifiante.
Léon de Lora et Bixiou montrent au cousin méridionnal du premier, Gazonal, les dessous de Paris : les lorettes, les marcheuses, les journaux, les espions, les portiers bienfaisant, les peintres, les coiffeurs, les voyantes, les ministres, les députés, ... Le méridionnal reconnaît, finalement, la supériorité de Paris sur la Province.
Le château des Aigues, qui a appartenu à une ex-cantatrice, Mlle Laguerre, a été acheté par le général comte de Montcornet; la belle comtesse y a invité son amant, l'écrivain Blondet, et y accueille souvent son curé, l'abbé Brossette. Aux portes du domaine, le Grand-I-Vert, cabaret tenu par les Tonsard, est le rendez-vous des paysans, qui dévastent et pillent les bois et les champs de Montcornet. Mais les véritables ennemis des Aigues ne viennent pas dans ce repaire de malfaiteurs; car il y a une conspiration contre les Aigues, qui, par le jeu des alliances familiales et des intérêts financiers, étend son pouvoir sur toute la région. Le commerce, la justice, la police, l'administration y dépendent de trois hommes : dans le bourg de Blangy, Rigou, «l'usurier des campagnes»; à Soulanges, chef-lieu d'arrondissement, la mairesse, Mme Soudry, et accessoirement son mari; enfin, à la sous-préfecture de la Ville-Aux-Fayes, le maire Gaubertin, ancien régisseur véreux des Aigues. Contre ces adversaires, d\'autant plus puissants que les plus puissants sont cachés sous le masque de la respectabilité, Montcornet tentera de lutter, mal conseillé par son fourbe intendant, Sibilet. Son fidèle garde Michaud est assassiné par les paysans. Montcornet vend les Aigues, le «triumvirat» les achète, rase le château, et morcelle le domaine.
Les machinations de Théodose de La Peyrade, jeune avocat, pour : obtenir la main de Modeste Colleville, faire nommer député M. Thuillier, séduire Mme Colleville, se jouer de Cérizet et Dutocq, ... Tout un programme ! C'est aussi une description de ces petits bourgeois qui pullulaient dans le Paris du XIXe siècle.
Imbéciles
Roués
Nobles
Médecins
Fonctionnaires
Artistes
Gens de robe
Artistes
Policiers
Gens de robe
Gens de robe
Politiciens
Financiers
Criminels
Soldats
Gens de robe
Financiers
Commerçants
Fonctionnaires
Musiciens
Courtisanes
Bourgeois
Gens de robe
Imbéciles
Gens de robe
Gens de robe
Jeunes écervelé(e)s
Parents
Criminels
Jeunes écervelé(e)s
Commerçants
Financiers
Avares
Parents
Avares
Parents
Courtisanes
Financiers
Nobles
Gens de lettres
Politiciens
Artistes
Dandies
Politiciens
Nobles
Financiers
Gens de lettres
Politiciens
Financiers
Avares
Fonctionnaires
Politiciens
Nobles
Nobles
Gens de robe
Impertinents
Nobles
Dandies
Artistes
Nobles
Courtisanes
Financiers
Gens de lettres
Criminels
Dandies
Courtisanes
Hasard
Créole
Opinion publique
Jalousie
Sottise
Bonheur
Femme
Amour
Préjugés
Avidité
Lois
Homme
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Invention
Dénouements
Mémoire
Anagrammes
Employés
Gouvernement
Gouvernement
Servir
Paris
Amour
Génie
Retraités
Hasard
Représentation nationale
France
Espoir
Comédie Humaine
Idoles
Bien
Enseignement
Représentation nationale
Droit
Elites
Génie
Lois
Paris
Amour
Bonheur
Parvenus
Passion
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Savoir
Musique
Musique
Politique
Sublime
Succès
Honnêteté
Homme
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Mer
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Mal
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Ivresse
Amour
Arts
Ecoute
Femme
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Mariage
Or
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Vertu
Vertu
Amour
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Vertu
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Plaisir
Plaisir
Prémices
Riches
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Amour
Bonté
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Génie
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Amitié
Bonheur
Comportement
Comportement
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Education
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Femme
Homme
Homme
Honneur
Honneur
Mariage
Politique
Refus
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Hasard
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Obtus
Province
Volonté
Amour
Arts
Campagne
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Femme
Homme
Passion
Passion
Province
Scélérats
Sottise
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Amitié
Amour
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Avarice
Avarice
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Homme
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Principes
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Amour
Amour
Amour
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