Goriot, Jean-Joachim

Type(s) représenté(s) Parents  
1750-1820. Ancien négociant, ouvrier vermicellier avant la Révolution. Doit sa fortune à la disette pendant la Révolution, au cours de laquelle il a pu vendre ses farines dix fois leur prix. Resté veuf avec deux filles, développe le sentiemtn de la paternité jusqu'à la folie. Il dote chacune de ses filles de la moitié de sa fortune (devenues comtesse de Restaud et baronne de Nucingen), et se retire à la pension Vauquer suite au refus de ses gendres de le prendre avec eux après la vente de son commerce. Sauve plusieurs fois ses filles de la ruine. Se lie avec Rasignac parce qu'il connaît ses filles (Le Père Goriot). Me Derville l'a beaucoup entendu parler de son client, Maxime de Trailles (Gobseck). Fin 1819, il meuble à Rastignac un petit appartement rue d'Artois, il vend des rentes à cet effet. Commence à se rendre compte de l'exploitation de ses filles. Il sort, malgré l'avis de son médecin, Bianchon, pour aller vendre à Gobseck son titre de rente viagère. Il meurt en février 1820 (Le Père Goriot). Cité par Bixiou (La Maison Nucingen). Cité par Mme Poiret en 1830 comme ayant habité la maison Vauquer (Splendeurs et Misères des courtisanes). Il est le père par excellence (Modeste Mignon). Le père qui ne juge pas, qui aime, sans souci des convenances, si complètement que son sentiment implique la maternité.
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