Aiglemont, général marquis Victor d'

Type(s) représenté(s) Imbéciles  
Colonel de cavalerie à trente ans, officier d'ordonnance de l'Empereur. En 1813, il est chargé de prévenir l'Empereur qu'il peut passer en revue ses troupes (La Femme de trente ans). Après le Premier Retour, il entre dans les Gardes du coprs de Louis XVIII avec rang de général. Il suit les Bourbons à Gand et est promu Lieutenant-Général au Second Retour et retrouve son titre de marquis. Il sera fait pair de France. C'est le cousin de Julie de Chastillonest qu'il épouse en 1813 ou en mars 1814. C'est un camarade de régiment du comte Mignon de la Bastie qui lui a déconseillé ce mariage (Modeste Mignon). D'après la comtesse de Listomère-Landon qui a recueilli Julie lors de son départ en campagne estime qu'il s'est conduit en Lansquenet envers sa femme. Il retrouvera Julie après le Premier Retour. En 1819, il s'est déshabitué de sa femme. Il devient en 1819, l'amant de Mme de Sérisy (La Duchesse de Langeais). En 1821, après la guérison de sa femme, il accepte le pacte secret qu'elle lui impose. En 1823, il provoque la mort de Lord Grenville par son retour inopiné. En 1827, il annonce à Charles de Vandenesse (qui se trouve être l'amant de sa femme) qu'il a des chances d'être ambassadeur. Il consent à donner asile à un inconnu qui se révèle être un assassin, il le chasse de chez lui et voit avec hoorer Hélène, sa fille aînée, prête à quitter le foyer familial pour suiver cet inconnu. Il est ruiné par la faillite d'un agent de change et s'expatrie pour refaire sa fortune. Il est victime de la troisième liquidation Nucingen. Ayant refait fortune en Amérique, il rentre en France à bord du Ferdinand en 1836. Il assiste au combat livré à son navire par un corsaire qui n'est autre que Victor. Il retrouve donc sa fille Hélène à bord, mère de quatre enfants. Il meurt en 1833, épuisé de fatigue mais ayant rétabli sa fortune. En 1811, il a remplacé Sommervieux dans les bonnes grâces de la duchesse de Carigliano (La maison du chat-qui-pelote). En 1818, il est pratique de César Birotteau (César Birotteau). Il est tuteur et cousin de Beaudenord à qui il rend son compte de tutelle lors de sa majorité, en 1821 (La Maison Nucingen). En 1822, Oscar Husson prétend que le marquis est un vieil adorateur de Mme de Sérisy (Un début dans la vie). En effet, il aura une liaison de dix ans (1819-1829) avec elle (Splendeur et Misères des courtisanes). Vers 1838, Hulo d'Evry rappelle àà ses proches que naguère Victor d'Aiglement s'est expatrié en Amérique et qu'il pourrait l'imiter (La cousine Bette).
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