Les Petits Bourgeois (1855)

La Comédie Humaine : Études de moeurs : Scènes de la vie parisienne : 13/14

Période décrite : 1830 - 1840 +

Thèmes abordés : Politique-Carrières Politique-Conspirations Amour-Mariage

263 pages dans le tome 8 de l'édition de la Pléiade

Les machinations de Théodose de La Peyrade, jeune avocat, pour : obtenir la main de Modeste Colleville, faire nommer député M. Thuillier, séduire Mme Colleville, se jouer de Cérizet et Dutocq, ... Tout un programme ! C'est aussi une description de ces petits bourgeois qui pullulaient dans le Paris du XIXe siècle.

4.0/5 Ce roman inachevé de Balzac met en scène les personnages du bureau de Rabourdin des Employés. Balzac avait l'habitude de parler de ce roman comme un nouveau Tartuffe. A signaler, qu'un ami de Balzac, Rabou en a proposé une fin mais la fin abrupte de l'édition de la Pléiade a aussi son charme.

On y retrouve : Cérizet, Phellion, Colleville, Charles Claparon, Me Desroches, Me Cardot, Étienne Lousteau, Horace Bianchon, comte François Keller, Me Derville, baron Frédéric de Nucingen, comte Clément Chardin des Lupeaulx, Eugène-Louis de Rastignac, Joseph Bridau, Jean-Esther van Gobseck

Lieux principalement mentionnés (détails) : Paris ; Cadenet ; La Peyrade


On peut y lire (+):

  • page 161 L'amour est un privilège que deux êtres se donnent de se faire réciproquement beaucoup de chagrin à propos de rien.
  • page 67 Le cachet du génie est une certaine apparence de facilité. Son oeuvre doit paraître, en un mot, ordinaire au premier aspect, tant elle est toujours naturelle, même dans les sujets les plus élevés.
  • page 29 Ceux d'entre les retraités qui ne savent pas ou ne peuvent pas substituer des fonctions à celles qu'ils quittent, changent étrangement : quelques uns meurent, beaucoup s'adonnent à la pêche, occupation dont le vide se rapproche de leur travail dans les bureaux; quelques autres, hommes malicieux, se font actionnaires, perdent leurs économies et sont heureux d'obtenir une place dans l'entreprise qui réussit après une première liquidation, en des mains plus habiles qui la guettaient ; l'employé frotte alors les siennes, entièrement vides, en se disant : «J'avais pourtant deviné l'avenir de cette affaire...».